Il disait toujours qu’un jour, quand il prendrait enfin sa retraite, il apprendrait à sculpter le bois.

Il disait toujours qu’un jour, quand il prendrait enfin sa retraite, il apprendrait à sculpter le bois.
Il en parlait avec des yeux brillants, comme un rêve simple mais plein de sens.

Mais le temps a été cruel. Il est parti avant de pouvoir réaliser ce souhait.
Et le silence qu’il a laissé derrière lui était trop lourd à porter.

Un jour, j’ai retrouvé ses outils rangés. Je les ai touchés comme on caresse un souvenir. Et à cet instant, j’ai compris : je pouvais donner vie au rêve qu’il n’avait pas eu le temps de vivre.

Avec des mains tremblantes, j’ai commencé à sculpter. Chaque coup de ciseau était une conversation avec lui. Chaque détail de cet aigle était comme entendre sa voix me dire qu’il était fier.

Aujourd’hui, cette sculpture vit dans cet arbre… mais aussi dans mon cœur.
Son rêve n’a pas été perdu. Il est devenu mémoire, amour et éternité.