Cancer colorectal : 5 erreurs à éviter selon un oncologue expert

C’est une erreur dangereuse. Dans plus de 80 % des cas, le cancer se développe à partir d’une lésion bénigne. S’il est repéré à temps, il peut être retiré avant de se transformer en tumeur maligne.

« Quel que soit votre mode de vie, à partir d’un certain âge, le dépistage est indispensable », insiste l’oncologue.

En cas de doute, il ne faut jamais retarder une coloscopie prescrite par un professionnel. Mieux vaut un examen de contrôle inutile qu’un diagnostic trop tardif.

3. Sous-estimer les symptômes inhabituels

Le cancer colorectal se développe lentement et reste souvent asymptomatique au début.
Mais certains signes doivent immédiatement alerter :

  • Changement durable du transit (diarrhée ou constipation persistante)

  • Selles plus fines que d’habitude

  • Présence de sang dans les selles

  • Fatigue inexpliquée ou perte de poids rapide

  • Douleurs abdominales récurrentes

« Si votre médecin minimise vos inquiétudes, demandez un deuxième avis », conseille le Dr Teitelbaum.

Trop de patients attendent des mois avant de consulter, espérant que “ça passera”. C’est une erreur fréquente : plus le diagnostic est tardif, plus le traitement est lourd.

4. Négliger l’impact du mode de vie

L’alimentation et l’activité physique jouent un rôle essentiel dans la prévention.
Selon l’Assurance Maladieplus de la moitié des cancers colorectaux pourraient être évités en agissant sur quelques habitudes simples.

Les principaux facteurs de risque sont :

  • La consommation excessive de viande rouge et de charcuterie,

  • Une alimentation pauvre en fibres,

  • Le tabac,

  • L’alcool,

  • Le manque d’exercice physique,

  • Le surpoids.