Je n’avais que 11 ans lorsque ma mère est morte, mais à Paris j’ai découvert la vérité

Finalement, j’ai rassemblé mon courage.

« Excusez-moi », ai-je murmuré d’une voix tremblante. Il s’est retourné et, lorsque son regard a croisé le mien, le monde s’est arrêté. J’ai lâché : « Tu ressembles à ma mère. » Un instant, il m’a simplement fixée, comme s’il cherchait quelque chose de familier sur mon visage. Puis, d’une voix tremblante, il a dit : « Je sais qui tu es. »

Ses paroles m’ont stupéfait. Ce n’était pas ma mère, c’était sa sœur jumelle, un secret que ma mère n’avait jamais révélé. Elles avaient été séparées enfants, avaient grandi dans des pays différents et s’étaient perdues de vue à jamais. Ma mère avait toujours rêvé de la retrouver, mais la vie ne lui en avait jamais donné l’occasion.

Là, à Paris, les larmes aux yeux, j’ai réalisé que je ne voyais pas un fantôme. J’apprenais la part manquante de son histoire et, à bien des égards, la part manquante de moi-même. Ensemble, nous avons promis d’honorer sa mémoire en construisant le lien dont j’avais rêvé