Une inconnue… mais une présence familière
Lina est restée avec moi pendant des heures. Nous avons parlé de tout et de rien : de ses enfants, de la maternité, des premiers jours avec un bébé, de ces appréhensions qu’on n’ose parfois pas dire à voix haute.
Sa voix était calme, posée. Elle ne minimisait pas ce que je vivais, mais elle l’adoucissait. Je me suis sentie moins seule, moins fragile. Comme si une grande sœur improvisée était assise à côté de moi sur ce lit d’hôpital.
Quand on m’a enfin autorisée à rentrer, elle a insisté pour m’accompagner jusqu’à ma voiture et a attendu que mon mari arrive avant de s’éclipser.
Une phrase que je n’oublierai jamais
Avant de partir, elle m’a serrée dans ses bras et m’a dit :
« Aucune mère ne devrait affronter la peur seule. »






