La résurgence d’une maladie cutanée en France : reconnaître les symptômes chez les enfants

Le souci majeur ? La gale passe souvent inaperçue initialement. L’incubation peut s’étendre sur plusieurs semaines, laissant ainsi le temps aux parasites de proliférer avant que les premiers symptômes ne se déclarent.
Démangeaisons nocturnes et altérations cutanées : les indices à surveiller

Le premier signe révélateur est une démangeaison intense, particulièrement nocturne. Cela résulte de la réaction inflammatoire de l’organisme face aux galeries creusées par les acariens sous la peau. Mais ce n’est pas tout :

Altérations cutanées caractéristiques : des stries fines, des croûtes ou des rougeurs apparaissent, souvent confondues avec de l’eczéma.
Parties du corps touchées : chez les enfants, les démangeaisons se concentrent souvent entre les doigts, aux poignets, au nombril, aux cuisses ou encore aux fesses. Le dos et le visage sont généralement épargnés.
Transmission au sein de la famille : si plusieurs membres d’une même famille ou d’une même classe se plaignent de démangeaisons, la gale est une hypothèse plausible.

Les faux pas à éviter : ne pas s’autotraiter

Face à des symptômes évocateurs, il peut être tentant d’expérimenter des remèdes maison ou d’acheter un traitement en pharmacie sans avis médical. Cependant, ces actions peuvent s’avérer inefficaces, voire risquées.

Un diagnostic erroné : d’autres affections cutanées telles que l’eczéma ou certaines allergies peuvent ressembler à la gale. Seul un médecin est habilité à établir un diagnostic précis.
Un traitement inapproprié : recourir à des médicaments contre la gale sans certitude d’infection peut entraîner des effets secondaires, notamment cutanés.
Une contamination persistante : même après un traitement, si l’environnement n’est pas correctement désinfecté (vêtements, literie, peluches), une réinfestation demeure possible.

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