Cette histoire n’est pas une vengeance ; c’est une leçon.
On ne contrôle pas les autres, on choisit sa réaction.
J’aurais pu crier. À la place, j’ai documenté, demandé, obtenu.
Les enfants ont observé le résultat mieux qu’une leçon de morale : les actes ont des conséquences, sans qu’on hausse la voix.
Depuis, je garde dans le coffre une microfibre et une petite bouteille d’eau — l’équivalent automobile de l’élastique dans le sac à main : discret, mais précieux.
Et j’ai adopté une autre habitude : quand la colère monte, je prends une photo avant de dire un mot de trop.
Le caramel, lui, a scellé la soirée : doux, enveloppant, il a réparé ce que les œufs avaient tenté de gâcher — notre humeur.






