Le changement de vitesse trop silencieux
J’étais à mi-chemin d’une patrouille routière de routine – ciel bleu, asphalte sec, ce genre de calme qui rend méfiant – lorsque les ondes radio se sont atténuées pour laisser place à des parasites parasites. Mon partenaire et moi avons parcouru la longue ligne droite juste après les limites de la ville, là où les limitations de vitesse semblent être des suggestions et où les accidents surviennent pour la même raison : l’ennui se faisant passer pour une compétence.
Un flou à 240 km/h
Puis une berline grise nous a dépassés comme une lame lancée. Mon radar a clignoté à 240 km/h – pas une faute de frappe, pas un hoquet – 180 km/h sur une chaussée dégagée. J’ai allumé ma voiture, sirène allumée, et me suis lancé à sa poursuite. Les plaques d’immatriculation étaient en règle. Immatriculation à jour. Pas de mandat d’arrêt actif. La voiture a sursauté, freiné, sursauté encore, comme si le pied du conducteur ne parvenait pas à définir ce qu’était la panique.
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