Cancer colorectal : 5 erreurs à éviter selon un oncologue expert

Le cancer colorectal est aujourd’hui le troisième cancer le plus fréquent chez les hommes et le deuxième chez les femmes. En France, il touche près de 47 500 personnes chaque année et provoque environ 17 000 décès. Pourtant, il est souvent évitable et, détecté à temps, il se guérit dans 9 cas sur 10.
Mais trop souvent, les signaux d’alerte passent inaperçus et certains comportements favorisent l’apparition de la maladie. Le docteur Ursina Teitelbaum, oncologue spécialiste des cancers gastro-intestinaux à l’université de Penn Medicine (États-Unis), détaille cinq erreurs à éviter pour préserver sa santé intestinale et limiter les risques.

1. Ignorer ses antécédents familiaux

La première erreur, selon la spécialiste, est de négliger son histoire familiale.
Environ une personne sur trois atteinte d’un cancer colorectal a un parent également concerné. Le risque est particulièrement élevé si un proche du premier degré (père, mère, frère ou sœur) a été diagnostiqué avant 60 ans.

« La santé de votre côlon dépend aussi de vos gènes », rappelle le Dr Teitelbaum.

En cas d’antécédents familiaux, un dépistage individuel doit être mis en place dès 45 ans, avec une coloscopie tous les cinq ans.
Les experts conseillent d’interroger ses proches — parents, grands-parents, oncles et tantes — pour identifier d’éventuelles prédispositions.
Mieux connaître son terrain génétique, c’est anticiper un risque évitable.

2. Reporter les coloscopies ou les tests de dépistage

Le dépistage reste le meilleur moyen de détecter le cancer colorectal avant qu’il ne devienne grave.
En France, toutes les personnes de 50 à 74 ans reçoivent une invitation pour réaliser un test immunologique à domicile tous les deux ans.
Mais beaucoup le négligent, pensant ne pas être concernés.