Le Dr Nicholas Fabiano, psychiatre à l’Université d’Ottawa, nous encourage à revoir notre manière d’aborder les troubles dépressifs. Si les médicaments et les thérapies classiques gardent leur utilité, il défend l’idée d’inclure systématiquement un allié de taille : l’exercice physique.
Dans une étude publiée par le British Journal of Sports Medicine, il affirme :
« L’activité sportive représente un traitement à part entière contre la dépression. La sous-estimer, c’est se priver d’un outil thérapeutique essentiel… et faire preuve d’une certaine imprudence. »
Éclairage sur la dépression : des statistiques éloquentes
En France, près de 15 % de la population serait concernée par des phases dépressives. Chez les 15-29 ans, un jeune sur quatre déclare avoir traversé un épisode de profonde mélancolie, selon une enquête récente de l’Institut Montaigne. Malheureusement, beaucoup ne bénéficient pas d’un accompagnement adapté.
Il est important de faire la différence entre une baisse de moral passagère et une dépression installée. Cette dernière se caractérise par une tristesse persistante au-delà de deux semaines, associée à des symptômes comme une fatigue continue, une perte d’intérêt pour les activités habituellement plaisantes, un sentiment de culpabilité ou des troubles du sommeil.
Les vertus curatives du mouvement







